Londres
Retour attendu pour Nadia et de nouvelles découvertes pour les autres loup-phoques. Premières impressions de Stéphane : c’est propre, c’est gentlemen, c’est très dispendieux, c’est plus moderne qu’imaginé, c’est grandiose et beau. En bref je suis surpris et conquis.
Nous logeons dans une auberge de jeunesse dans une petite chambre de quatre lits. Bien qu’à l’étroit, nous sommes tout de même confortable. Les garçons sont déçus du wifi. La bande passante est très lente. De plus, l’accès est limité aux espaces communs. On espérait que dans une ville comme Londres, nous aurions de la haute vitesse. Mais bon. On commence à s’y habituer! Par contre, on est enfin en mesure de cuisiner de bons petits repas, comme à la maison. Ça fait du bien! Autre constatation : les auberges de jeunesse ne sont plus ce qu’ils étaient il y a vingt ans… Le social semble bien avoir été relégué au second rang, laissant le cyber-social triomphant de toute sa splendeur avec sa multitude de portables, manipulés plus qu’aisément par leurs propriétaires pendant des heures et des heures… Les temps changent! Heureusement, nous avons tout de même échangé avec d’autres touristes de l’auberge, des Françaises bien sympathiques de Paris et de Normandie. Nous avons partagé nos impressions de Londres et de nos visites, discuté voyages, éducation et différence de langage entre le « québécois » et le français. Bien entendu, après les aux revoir, nous n’avions jamais pensé que nos chemins puissent se recroiser. Imaginez… Nous sommes en chemin pour Paris, dans le TGV, sous la Manche… Chériiiii? Il est où le disque externe?? (Tsé là… Le disque externe avec toutes les données, documents de voyage, matériel scolaires, budget, photos et vidéos de voyage pris jusqu’à maintenant, etc…) Disparu!!! Volatilisé!!!! Yé!!! Après un petit moment de panique et de réflexion, une fois sortie d’en-dessous de la Manche, nous avons enfin pu parler au responsable de l’auberge de jeunesse, lui expliquer la situation et faire une description de notre « précieuse » petite boite noire! Après de longues heures d’attente, nous avons finalement reçu une confirmation par courriel qu’un bon samaritain avait trouvé le disque et l’avait remis à la réception. Maintenant, comment le récupérer ??? Les Françaises revenaient sur Paris le lendemain. Pas facile de faire « fiter » tout ça quand on ne se souvient pas de leur noms, ni du numéro de leur chambre. Comment vont-elles saisir le comment et le pour qui ? Après description, il ne nous restait qu’à croiser les doigts. Hé bien ça a marché! Et on a récupéré notre bien le lendemain à la gare. Merci à nos amies….
Impossible d’aller à Londres sans passer par le musée de Madame Tussault. Beaucoup de plaisir pour toute la famille à voir ces célébrités, tant historiques, que politiques ou cinématographiques, représentées en statut de cire grandeur nature. Mathéo s’y est donné à cœur joie avec ses « super-héros » préférés! Bref, l’attente et le coût élevé des billets en valaient la peine.
Le dimanche, on assiste aux commémorations du jour du souvenir. On souligne particulièrement les 100 ans du début de la Première Guerre mondiale. Partout, la ville s’anime! Nadia, fille d’un ex-militaire, en profite pour discuter d’histoire militaire avec les enfants, tout en marchant à travers les 888 246 coquelicots de céramique plantés au pied de la Tour de Londres pour l’occasion. Ils représentent le nombre de combattants britanniques ayant perdu la vie pendant la Première Guerre mondiale. Une promenade émouvante et solennelle!
Bien sûr, on a aussi mangé un classique bon et gras fish and chips londonien assis par terre dans la rue. Que c’est agréable de marcher dans les rue de Londres! Tout le monde respecte les règles de sécurités, les feux de circulations et les lumières des piétons. Une ville bien ordonnée. Petite remarque personnelle de Stéphane : nous, Québécois, sommes bien plus influencés par la culture britannique qu’on le croit!
Vous êtes vraiment bénis et protégés d’avoir récupéré votre disque dur! Contacts de voyage parfois intéressants et pratiques.
A+ au tél. ou sur Skipe